Tongariro Alpine Crossing + Tongariro National Park

Ce matin, réveil très matinal pour aller faire le Tongariro Alpine Crossing, une marche de 19km réputée très belle et très dure. Je reviendrai plus tard sur notre appréciation personnelle de ces caractéristiques.

Nous sommes partis du Discovery Lodge à 6h du matin et nous sommes arrivés au départ de la marche à 6h25, il faisait donc encore entièrement nuit quand nous avons commencé à marcher ! Heureusement, mon très cher mari avait pris la super lampe de poche offerte par le CE d’adidas à Noël dernier ! Heureusement, vers 7h, le jour commençait à poindre suffisamment pour éteindre la lampe !

La randonnée a un dénivelé montant de 800m, un dénivelé descendant de 1200m et fait 19,7km (la différence de dénivelé, c’est parce que la particularité de cette marche est qu’elle débute et finit à 2 points différents – il faut donc prévoir un transport qui coûte environ NZ$30/pers). Elle n’est pas extrêmement difficile ; par contre, nous avons eu beaucoup de vent (la capuche rose de Nelly vous indique le sens du vent sur les photos !) et à certains moments, dans la montée, mettre un pied devant l’autre était vraiment compliqué et il fallait appliquer une certaine résistance pour ne pas être déporté sur le côté ! Si vous êtes un peu habitué à randonner pour une journée, vous la ferez très facilement et sans fatigue.

Cette randonnée passe entre 2 volcans toujours actifs le Tongariro à 1980m et le Ngauruhoe à 2291m. 

Nous avons d’abord traversé un décor de bush donc des plantes basses et plutôt sèches. Au fur et à mesure de notre ascension, la végétation se raréfiait et l’air commençait à sentir sérieusement le souffre…l’œuf pourri quoi !

Après la première ascension, nous sommes arrivés au cratère sud du Ngauruhoe : la vue sur les pentes rouges-brunes du Ngauruhoe est magnifique (NB : les plus courageux peuvent monter au sommet dont je ne fais pas partie, même si Chris aurait bien voulu – heureusement, j’avais l’excuse de ma douleur à la cuisse: + 500m de dénivelé montant !).

 

On a ensuite traversé une grande étendue désertique où le vent soufflait assez fort et on a entamé la deuxième ascension (300 dernier m de dénivelé) – où le vent soufflait vraiment très fort et où on avait du mal à avancer !

C’est là que commence une merveilleuse descente vers les lacs Emeraude : un panaché de blanc, de jaune, de vert, des fumeroles – c’est vraiment magique et au fond, vue sur le Lac Bleu!

On n’a pas résisté et on a été voir de plus près les fumerolles qui dégagent de la vapeur !

 

Nous avons ensuite traversé un désert plat: quelle sensation de marche ! Le sol couvert de sable était jonché de pierres de lave : impossible de ne pas marcher sur les pierres qui s’enfonçaient un peu dans le sable à chaque pas !

Nous avons atteint le lac bleu et quitté la zone vraiment volcanique pour entamer la descente avec vue sur l’immense lac Taupo – un lac d’origine volcanique (plus grand que le lac Léman! N’en déplaise à nos amis expatriés en Suisse !).

La fin de la randonnée dans une forêt semi-tropicale comme on en voit tant ici est un peu longuette, mais on a la tête remplie des merveilleuses images de là-bas en haut !

En résumé, une balade à recommander vivement !

A 14h, nous avons repris la navette, on est retourné au lodge et on a été faire le tour des 3 volcans de la zone en voiture ! Nous avons même emprunté la Desert Road !

Le soir, dîner tranquille au lodge avec des pâtes cuites par nous-même !